Tax shift: le beurre, l’argent du beurre et le sourire du bourgmestre ?

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Les communes belges s’estiment lésées par le tax-shift. Celui-ci a pourtant été décidé par un gouvernement dans lequel siègent sept bourgmestres et deux échevines…

Sous le titre bien senti “le beurre, l’argent du beurre et le sourire du bourgmestre”, les unions des communes bruxelloises, flamandes et francophones dénoncent ensemble l’impact négatif du tax-shift fédéral sur les finances locales.

Les communes seraient donc les grandes oubliées du tax-shift. Voilà qui est bien étonnant quand on sait que parmi les 18 ministres et secrétaires d’Etat fédéraux, on retrouve les bourgmestres de Wavre, Brasschaat, Brakel, Chaudfontaine, Jurbise, Aalter et Lubbeek, ainsi que des échevines de Tournai et Rhode-Saint-Genèse ou des conseillers communaux de Puurs, Uccle, Hasselt, Ostende et Gand. Leurs décisions seront très probablement validées par un parlement fédéral, où siègent également “quelques” élus locaux…

Question: les cumuls, censés amener “l’expérience de terrain” au sommet de l’Etat, sont-ils vraiment inutiles ou les trois unions de communes ne sont-elles que des officines de l’opposition ?

Quoi qu’il en soit, les trois unions communales régionales ont écrit au ministre des Finances Johan Van Overtveldt (l’un des quatre ministres fédéraux à n’exercer aucun mandat local) pour lui faire part de leurs griefs. Elles pointent en particulier le fait que la réduction de cotisations sociales ne s’appliquera pas aux fonctionnaires communaux. Avec des cotisations à 25% au lieu de 33%, les communes wallonnes auraient réalisé une économie de 58 millions d’euros.

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