Supervision de la finance : le Parlement européen veut avancer sans gêner

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En l’absence d’accord avec les Etats membres, le Parlement européen s’apprêtait mardi à voter le lendemain des amendements concernant la supervision financière au sein de l’Union, en prenant soin toutefois de laisser suffisamment d’espace à la présidence belge pour ne pas perdre de temps.

Le “trilogue” de lundi soir entre le Conseil de l’UE, la Commission européenne et le Parlement européen n’a pas permis d’arriver à un accord, plusieurs Etats membres n’acceptant pas de supervision directe par des futurs organes européens ni de décision contraignante en cas de litige.

“Le Conseil ne tire pas les leçons de la crise qui a démontré que les systèmes nationaux de supervision n’ont pas fonctionné”, a déploré Guy Verhofstadt, chef de groupe libéral au Parlement européen.

Conseil et Parlement s’opposent sur l’étendue des pouvoirs à accorder aux trois nouvelles instances européennes de supervision (banques, assurances et marchés financiers).

Les principaux groupes politiques du Parlement européen ont accepté la demande de la présidence belge de l’UE d’obtenir davantage de temps, a commenté le député espagnol José Garcia-Margallo (PPE). Pour la Française Sylvie Goulard (ADLE), la Belgique fait en effet preuve de “beaucoup de dynamisme”.

Le vote de mercredi sur des amendements permettra de rester en première lecture et de ne pas perdre un temps précieux en passant en deuxième lecture, dans la perspective de la mise sur pied des trois autorités début 2011.

Trends.be, avec Belga

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