Sommet européen : Yves Leterme confiant sur l’issue

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Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont entamé en début de soirée un sommet sous tensions afin de résoudre la crise de la dette qui frappe la Grèce, et menace de s’étendre à l’Italie.

“Le travail n’est pas encore fini”, a reconnu à son arrivée à Bruxelles la chancelière allemande, Angela Merkel.

Les Vingt-sept doivent s’accorder sur un allègement de la dette abyssale de la Grèce ainsi que le renforcement du fonds de secours de la zone euro doté de 440 milliards d’euros créé l’an dernier, mais jugé aujourd’hui insuffisant.

Ils devraient également décider d’une recapitalisation des banques européennes, et tracer la voie vers une gouvernance économique plus étroite.

“Il est primordial que cette réunion aboutisse”, a commenté de son côté le Premier ministre belge Yves Leterme à son arrivée au bâtiment du Juste Lipse, siège du Conseil européen. “Je crois que l’on aura une solution fondamentale pour la Grèce”, a-t-il ajouté, n’écartant toutefois pas que certains points doivent être approfondis plus tard.

Interrogé par la presse belge pour savoir si le pays ne risquait pas de se retrouver prochainement dans le collimateur européen à son tour, le Premier ministre a indiqué que le gouvernement restreint s’était mis d’accord ce matin sur “des arguments pour convaincre les collègues que la Belgique tient la route”. “Mais la confection d’un budget (pour 2012, ndlr) reste urgente”, a glissé M. Leterme.

Un sommet restreint

Le sommet européen a débuté avec les vingt-sept chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union. Il devrait être restreint dès 19h30 aux 17 membres de la zone euro seulement.

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, est également présente à Bruxelles.

A son arrivée, le Premier ministre grec Georges Papandréou, dont le gouvernement pourrait être réformé après ce nouveau sauvetage européen, a jugé que l’heure n’était pas seulement à sauver l’euro, mais “les valeurs européennes que sont la solidarité et la cohésion”. Il a tenu à saluer au passage “l’effort surhumain” réalisé par le peuple grec, cible de lourdes mesures d’austérité depuis plus d’un an.

Au centre de toutes les attentions depuis les remontrances adressées dimanche dernier par le couple franco-allemand sur le niveau d’endettement inquiétant de son pays, le Premier ministre italien Silvio Berlusconi n’a fait aucun commentaire à la presse à son son arrivée à Bruxelles.

Trends.be, avec Belga

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