Rachat d’obligations : Berlin met les pieds dans le plat

© Reuters

L’Allemagne se prononce résolument contre le rachat d’obligations par le futur Mécanisme européen de stabilité, point épineux des discussions destinées à prévenir et résoudre de nouvelles crises des finances publiques dans la zone euro.

Le gouvernement allemand est opposé au rachat d’obligations publiques par le futur fonds de secours européen, le fameux Mécanisme européen de stabilité (ESM), pour soutenir la zone euro, a indiqué jeudi un haut responsable gouvernemental.

“Nous ne sommes pas en faveur d’un rachat d’obligations sur le marché secondaire” par le fonds en cours d’élaboration, que ce soit de manière directe ou indirecte, a déclaré cette source haut placée qui a requis l’anonymat.

Berlin ne s’était jusqu’ici pas prononcé clairement sur cette question, point épineux des discussions menés par les pays européens pour prévenir et résoudre de nouvelles crises des finances publiques dans la zone euro.

Depuis mai 2010, la Banque centrale européenne a procédé au rachat de près de 80 milliards d’euros de titres de dettes émis par la Grèce, l’Irlande et le Portugal, afin de faciliter le refinancement de la dette de ces trois pays. Son président, Jean-Claude Trichet, plaide pour un transfert de cette faculté à l’ESM.

La question sera au menu d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro vendredi à Bruxelles.

Trends.be, avec Belga

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