Pour ou contre la révision de l’indexation des salaires ?

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L’idée, (re)lancée hier par la BNB, de réformer l’indexation des salaires a entraîné des réactions parfois tranchées dans les rangs politiques. Laurette Onkelinx a notamment affirmé : “Je n’entrerai jamais dans un gouvernement qui mettrait l’indexation automatique des salaires en cause !”

La suggestion de la Banque nationale de Belgique de faire réaliser, éventuellement par le Conseil central de l’économie, une étude sur les différentes formes d’indexation en Belgique, a suscité mercredi des réactions contrastée.

Précisons que l’accord interprofessionnel (AIP) conclu par les partenaires sociaux mais finalement rejeté par deux syndicats prévoyait la réalisation d’une étude sur l’indexation. L’idée n’est plus reprise dans la proposition de médiation intervenue au sein du gouvernement. L’indexation automatique des salaires, en tant que telle, n’est remise en cause ni par l’AIP, ni par la proposition de médiation.

POUR : Alexander De Croo (Open VLD)

Alexander De Croo, président de l’Open VLD, s’est déclaré favorable à la proposition. Sans se prononcer sur le résultat d’une telle enquête, il a souligné qu’une inflation importante constituait un handicap pour l’économie et pouvait donc mettre des emplois en danger. Il est dès lors important de disposer d’une étude objective sur les avantages et les inconvénients de ce système.

CONTRE : Laurette Onkelinx (PS)

Dans la matinée, Laurette Onkelinx, vice-première ministre (PS) et ministre des Affaires sociales, a répété son attachement à l’indexation automatique : “Je n’entrerai jamais dans un gouvernement qui mettrait l’indexation automatique des salaires ou des allocations en cause !” Et d’ajouter que ce sont surtout les prix de l’énergie qui influencent l’inflation et que ce sont donc ceux-ci qui doivent être contrôlés.

LES AUTRES : Didier Reynders (MR), Joëlle Milquet (cdH), Steven Vanackere (CD&V)

Les vice-Premiers du cdH, du CD&V et du MR, Joëlle Milquet, Steven Vanackere et Didier Reynders sont également d’avis qu’il faut mieux contrôler les prix de l’énergie. “Si le gouverneur parle de ce problème, on peut supposer que la BNB a étudié la question, a commenté Didier Reynders. Nous pourrions lui demander quelles sont ses propositions en la matière.”

Trends.be, avec Belga

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