Pour la Belgique, la zone euro est “moins dangereuse” que Dexia

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La part belge dans le plan géant de l’UE pour soutenir l’économie représente-t-elle une menace pour notre pays ? “Le risque pour la Belgique, au cas où l’aide devrait être activée, porte sur un montant de 15 milliards à 20 milliards d’euros, soit cinq à six fois moins que ce nous avons consenti pour Dexia”, a chiffré Didier Reynders.

L’impact du plan d’aide européen pour le contribuable belge est inférieur au risque consenti par la Belgique pour Dexia, a indiqué Didier Reynders, ministre des Finances, dans un entretien mardi au Soir : “Le risque pour la Belgique, au cas où l’aide devrait être activée, porte sur un montant de 15 milliards à 20 milliards d’euros, soit cinq à six fois moins que ce nous avons consenti pour Dexia”, chiffre le ministre.

Pour Dexia, il s’agissait d’un montant de 90 milliards d’euros. Ceci dit, “ces garanties n’ont pas été utilisées, elles arrivent à échéance fin juin et nous finirons même par générer un bénéfice dessus, puisque l’Etat a encaissé des primes versées par les banques”, précise Didier Reynders.

Le ministre des Finances se réjouit de la réaction des marchés au plan d’aide européen : “Je ne dirais pas que nous nous attendions à une réaction de pareille ampleur, mais c’est évidemment ce que nous recherchions. Ce que nous venons de faire, ce n’est pas juste de sauver la Grèce : nous avons stabilisé les choses dans toute la zone euro, et ce faisant, nous avons évité une catastrophe non seulement financière, mais des pertes de pouvoir d’achat, d’emploi, etc.”

Trends.be, avec Belga

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