Plus de la moitié des Belges prêts à retarder leur départ à la retraite

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55 % des Belges interrogés par Aon Consulting pensent qu’ils devront retarder leur départ à la retraite, la moitié d’entre eux pensent même travailler deux ans de plus. Crise économique oblige.

Près de 55 % des Belges pensent qu’ils devront retarder leur départ à la retraite à cause de la crise économique. Parmi eux, plus de la moitié (54 %) estiment qu’ils travailleront au moins deux ans de plus, d’après une étude réalisée par Aon Consulting dans 10 pays européens auprès de 7.579 travailleurs, dont 800 Belges.

Les travailleuses belges sont plus pessimistes que leurs collègues masculins, puisqu’elles sont 58 % à penser devoir travailler plus tard que prévu, pour 51 % chez les hommes. “Dans de nombreux cas, cela est dû au fait que les femmes touchent des retraites plus faibles que les hommes car elles font moins longtemps partie de la population active ou qu’elles ont un emploi à temps partiel”, analyse Ida Verleyen chez Aon consulting, bureau de conseil dans le domaine des ressources humaines.

L’étude révèle que 61 % des travailleurs belges ne voient pas l’intérêt de retarder l’âge de la pension et que 35 % d’entre eux sont prêts à gagner moins en prenant leur retraite anticipée.

Au niveau européen, les chiffres sont plus ou moins identiques. Sur les 10 pays étudiés (Belgique, Danemark, France, Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Suisse et Royaume-Uni), 55 % des travailleurs estiment que la crise les obligera à reporter leur départ à la pension, tandis que 29 % préféraient arrêter le travail plus tôt, quitte à gagner moins.

En Belgique comme en Europe, 26 % des personnes interrogées sont prêtes à financer elles-mêmes une partie de leur retraite pour pouvoir stopper le travail à l’âge de leur choix.

Trends.be, avec Belga

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