Plus de 300.000 emplois nets attendus en Belgique sur les six prochaines années

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Malgré une croissance en ralentissement progressif, le taux de chômage devrait baisser de manière continue dans les trois régions du pays au cours des prochaines années, ressort-il des “Perspectives économiques régionales 2018-2023” dressées par le Bureau fédéral du Plan, l’Institut bruxellois de statistique et d’analyse (IBSA), l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS) et Statistiek Vlaanderen.

Ces perspectives tablent sur des créations nettes d’emploi de quelque 313.000 unités entre 2017 et 2023. Sur la période 2018-2020, la croissance du produit intérieur brut (PIB) belge est attendue à 1,6% par an, contre 1,7% en 2017. Cette croissance nationale se déclinerait comme suit au niveau régional: 1,7% par an en moyenne en Flandre (1,9% en 2017), 1,5% en Wallonie (1,7% en 2017) et 1,3% en Région de Bruxelles-Capitale (1,2% en 2017).

A partir de 2021, la croissance belge ralentirait progressivement, pour atteindre 1,2% en 2023. Ce ralentissement serait également de mise dans chacune des trois régions: à Bruxelles, la croissance du PIB ralentirait à 0,9% en 2023; en Flandre, elle passerait à 1,3% et, en Wallonie, à 1,1%. Malgré cette croissance plus poussive, le chômage continuerait à refluer dans les trois régions du pays.

À Bruxelles, le taux de chômage passerait ainsi de 17,5% en 2017 à 12,4% en 2023, en Flandre de 7,2% à 4,4% et en Wallonie de 14,1% à 10,6%. Cumulées sur l’ensemble de la période 2017-2023, les créations nettes d’emploi s’élèveraient à 200.000 unités en Flandre, 81.000 unités en Wallonie et 32.000 unités à Bruxelles.

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