“Plus d’Etat et moins de libéralisme” : le credo de DSK

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Selon le patron du FMI, la mondialisation “a beaucoup apporté” mais elle a “un côté obscur : un écart vaste et croissant entre les riches et les pauvres”. La crise fait désormais pencher la balance en faveur de l’Etat plutôt que du marché.

Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international, a affirmé lundi, lors d’un discours prononcé devant des étudiants d’une université de Washington, que la crise économique mondiale plaidait pour plus d’intervention de l’Etat et moins de laisser-faire.

“Dans la conception d’un cadre macroéconomique nouveau pour un monde nouveau, la balance penchera, au moins un peu, moins en faveur du marché et davantage de l’Etat”, a-t-il déclaré, selon le texte de son discours transmis à la presse.

“Le schéma ancien de la mondialisation a beaucoup apporté, en sortant des centaines millions de gens de la pauvreté. Mais cette mondialisation a un côté obscur : un écart vaste et croissant entre les riches et les pauvres. Alors que la mondialisation des échanges est associée à une baisse des inégalités, la mondialisation financière, qui est le grand événement des années récentes, les a accrues.”

Sa conclusion ? “L’inégalité pourrait avoir été l’une des causes silencieuses de la crise. A plus long terme, une croissance durable va avec une distribution plus équitable des revenus.”

Trends.be, avec Belga

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