“Pas de gel de l’index mais une modération salariale !”

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“Il n’est pas question de toucher à l’index mais il faut dire aux gens qu’il n’y a pas de marge de manoeuvre !”, a insisté Vincent Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et vice-président de l’Open VLD, sur les ondes de La Première et de Radio 1 (VRT).

Vincent Van Quickenborne, ministre pour l’Entreprise et vice-président de l’Open VLD, ne veut pas d’un gel de l’indexation des salaires. Selon lui, il ne sera toutefois pas possible d’aller plus loin et il faudra recourir à la modération salariale, a-t-il expliqué jeudi sur les ondes de La Première et de Radio 1 (VRT) : “Il n’est pas question de toucher à l’index mais il faut dire aux gens qu’il n’y a pas de marge de manoeuvre !”

D’après le ministre, les négociations institutionnelles, auxquelles les libéraux ne sont pas associés, ne sont pas près d’aboutir et ceux qui affirment le contraire se trompent. Il voit néanmoins une chance de succès dans la façon dont les francophones se montrent disposés à avancer pas à pas.

Si ces discussions devaient durer trop longtemps, il faudra envisager de donner en novembre, avec l’assentiment du Parlement, des compétences accrues au gouvernement en affaires courantes, estime-t-il. De cette manière, l’exécutif fédéral pourra s’atteler aux économies à réaliser afin de résorber le déficit budgétaire et assister les partenaires sociaux dans les négociations interprofessionnelles.

Bien qu’il ne soit pas assis à la table des négociations, l’Open VLD se situe sur la même ligne que la N-VA et le CD&V sur la question de la responsabilisation financière des entités fédérées, a averti Vincent Van Quickenborne : “Ce que veut une grande majorité de la Flandre – la N-VA, le CD&V mais aussi l’Open VLD – c’est la responsabilisation des Régions. Cela n’existe pas aujourd’hui.”

Le ministre pour l’Entreprise ne se fait guère d’illusion sur l’orientation que prendra le nouveau gouvernement si un accord institutionnel était conclu. Selon lui, la N-VA laissera la main aux partis de gauche et “il faudra se préparer à un gouvernement des impôts”.

Interrogé sur le dossier de l’Oosterweel, Vincent Van Quickenborne a qualifié d’intangible la décision prise par le président de l’Open VLD, Alexander De Croo, de quitter la majorité anversoise, malgré les réticences des deux échevins libéraux de la métropole.

Trends.be avec Belga

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