Pas assez de touristes pour renflouer les caisses grecques

© Epa

Le tourisme estival n’a pas suffi à endiguer la récession en Grèce, dont la chute du produit intérieur brut a été de 5,2 % comparé à la même période de l’année 2010.

Les magasins et les entreprises ferment, le chômage explose, le PIB plonge : la Grèce, qui doit entamer cette semaine les négociations avec les banques du monde entier pour effacer une partie de sa dette, a confirmé mardi l’état de profonde récession de son économie réelle.

Sur la période juillet-septembre, et malgré l’apport de l’activité touristique en été, la chute du produit intérieur brut grec a été de 5,2 % comparé à la même période de l’année 2010, selon les statistiques publiées mardi. Ce recul de l’activité, le plus important en Europe, constitue néanmoins une amélioration relative par rapport aux deux trimestres précédents, où le PIB avait plongé de respectivement 8,3 % et 7,4 % aux premier et deuxième trimestres, selon les statistiques révisées, également publiées mardi.

Dans ce contexte dépressif, l’ouverture de négociations, jugée “urgente” par le ministère grec des Finances, entre le gouvernement et les banques du monde entier en vue de l’effacement d’une partie de sa dette publique s’avère aussi délicate qu’indispensable pour espérer faire redémarrer un jour l’économie étouffée du pays.

Les discussions s’ouvriront “cette semaine”, selon une source du ministère, alors que le quotidien libéral grec Kathimérini a évoqué des négociations dès mercredi à Francfort, où est attendu d’ici vendredi le dirigeant du lobby bancaire mondial IIF, Charles Dallara.

Trends.be, avec Belga

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