Nouveau record du nombre de jobistes en 2016

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Le nombre d’étudiants qui ont travaillé au moins un jour l’an dernier a dépassé pour la première fois le cap du demi-million, à 502.297, une hausse de 5% par rapport à 2015. Les employeurs ont versé au total 885 millions d’euros en rémunérations aux jobistes (+8,5% par rapport l’année précédente), selon des chiffres de l’Office national de sécurité sociale (ONSS) communiqués lundi.

Le nombre d’employeurs ayant fait appel à des jobistes a augmenté lui aussi, à 56.607 employeurs, soit une hausse de 4,9% par rapport à 2015.

Le nombre de journées déclarées dans le cadre du travail des étudiants a suivi la même évolution. Plus de 11,7 millions de journées ont été signalées en 2016, soit une hausse de 6,5% par rapport à l’année précédente. A noter que les journées de travail déclarées l’an dernier ne correspondent pas systématiquement à un jour de travail complet, puisque des prestations de quelques heures étaient également déclarées comme journées.

En 2016, l’étudiant jobiste a travaillé en moyenne 23,4 jours, auprès d’un ou deux employeurs et a gagné 1.762 euros. Ce montant est un montant brut sur lequel des cotisations sociales sont dues à raison de 2,71% mais n’est pas soumis à l’imôt si ce sont les seuls revenus de l’étudiant.

Le pourcentage d’étudiants n’ayant travaillé que pendant l’été a régressé de 37% en 2012 (année de l’assouplissement du travail des étudiants) à 27% l’an dernier. Parallèlement, le taux d’étudiants actifs toutes l’année a grimpé de 12% en 2012 à 18% en 2016.

A partir du 1er janvier 2017, le temps au cours duquel les étudiants peuvent travailler contre des cotisations sociales réduites est passé de 50 jours à 475 heures annuelles.

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