Non, l’indexation des salaires ne nuit pas à la compétitivité… à long terme

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L’indexation automatique des salaires, cette singularité belge, n’est pas un facteur déterminant de l’évolution à long terme de la compétitivité des entreprises belges, ressort-il d’une étude réalisée par des économistes de l’UCL. À court terme, en revanche…

À court terme, il semble bien que l’indexation automatique des salaires nuise à la compétitivité de la Belgique. “L’impact à court terme tend à persister suffisamment longtemps pour entraîner des pertes de parts de marché”, constate l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES) de l’UCL dans son étude.

L’IRES évoque par ailleurs dans son analyse l’évolution de la compétitivité de la Belgique entre 1970 et 2007. Elle remarque que la compétitivité globale de la Belgique s’est légèrement améliorée sur la période. Alors que dans le même temps, “la compétitivité de la France s’est améliorée plus nettement, celle de l’Allemagne a à peine varié et celle des Pays-Bas s’est franchement détériorée”.

L’indexation automatique des salaires est régulièrement pointée du doigt par diverses instances internationales, comme la Commission européenne, le FMI ou l’OCDE, qui soulignent ses conséquences négatives sur la compétitivité des entreprises et demandent des amendements à ce système voire sa suppression pure et simple.

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