“Namur n’est pas la ville bourgeoise que beaucoup imaginent !”

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Moins d’un Namurois sur deux travaille, assène le président du CPAS, chiffres à l’appui. Au moins 13 % des Namurois subiraient des formes d’exclusion et/ou de fragilité socioéconomiques. On est loin de l’image d’Epinal d’un Namur bourgeois…

“Namur n’est pas la ville bourgeoise que beaucoup imaginent, même si, concernant certaines données, elle est mieux située par rapport à la moyenne wallonne”, a affirmé vendredi Philippe Defeyt, président du CPAS, lors de la présentation des caractéristiques socioéconomiques de Namur.

D’après ces données, moins d’un Namurois sur deux travaille.

Sur 109.310 Namurois (recensés par la Banque-carrefour), 35.701 sont salariés et 6.002 sont indépendants et aidants. Pour le reste, Namur compte 22.725 élèves ou étudiants, 20.364 pensionnés et prépensionnés, 7.911 demandeurs d’emploi inoccupés, 1.876 personnes en incapacité de travail totale, 1.270 bénéficiaires du revenu d’intégration et 134 travailleurs en interruption complète de carrière. Les autres, soit les hommes et femmes au foyer, les handicapés et autres enfants de moins de trois ans, sont 13.127.

Pour les 18-64 ans, Namur présente un taux de chômage inférieur (16 %) à la Wallonie (16,5 %) et un taux d’emploi supérieur (59,8 % à Namur et 58,4 % en Wallonie).

“Ces chiffres ne sont pas mirobolants mais c’est mieux que le reste de la Wallonie”, commente Philippe Defeyt, qui pointe toutefois un taux d’emploi nettement inférieur à l’objectif de Lisbonne (70 %) et un taux d’activité moindre pour les 18-24 ans (46,8 % à Namur et 47,3 % en Wallonie).

Tenant compte de ces caractéristiques, Philippe Defeyt estime qu’au moins 13 % des Namurois subissent des formes d’exclusion et/ou de fragilité socioéconomiques. “C’est trop !”, considère-t-il.

Trends.be, avec Belga

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