Mission économique au Mexique: gros plan sur les principaux contrats déjà signés

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Emmenée par la princesse Astrid, la mission économique belge au Mexique se solde déjà par la signature de 15 contrats entre des entreprises belges et mexicaines. Gros plan sur les principaux marchés conclus.

Spécialisée dans le domaine des probiotiques, la société wallonne Vésale Pharma a signé hier un important contrat de 4 millions d’euros avec l’entreprise mexicaine Grin Laboratorios pour la commercialisation de ses produits sur cet important marché d’Amérique centrale. La signature de ce contrat s’est faite en grande pompe lors d’une cérémonie organisée hier dans le cadre de la mission économique belge à Mexico.

La princesse Astrid a également assisté à l’échange d’autres poignées de mains entre des dirigeants belges et mexicains sous l’oeil de plusieurs personnalités politiques présentes à l’événement. Au total, ce ne sont pas de moins de 15 contrats qui ont ainsi été signés entre des entreprises de différents secteurs prêtes à relever de nouveaux défis au Mexique.

Parmi elles, on épinglera notamment l’autre entreprise wallonne Cosucra, leader mondial dans le domaine des protéines végétales. La société basée à Warcoing, portée par un chiffre annuel de 100 millions d’euros, a en effet conclu un marché avec le distributeur mexicain FX Morales pour écouler ses produits dans cette partie du continent américain. “ Notre ambition est d’y réaliser un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros dans les trois ans à venir “, commente Eric Bosly, directeur commercial de Cosucra qui se réjouit de la présence de la princesse Astrid, “une précieuse arme marketing” (sic) pour ses interlocuteurs mexicains.

Des bières, du chocolat…

Dans la liste des entreprises belges qui ont signé un important contrat hier à Mexico, on épinglera aussi trois brasseries (Cornelissen, De Halve Maan et Verhaeghe Vichte) qui débuteront ou renforceront prochainement l’exportation de leurs bières au Mexique via des partenaires locaux, ou encore la société montoise AMB Ecosteryl, spécialisée dans le traitement et le recyclage des déchets médicaux, qui s’apprête à entrer sur ce marché.

Déjà connus dans certains pays d’Asie et du Moyen-Orient, les chocolats Galler ont eux aussi finalisé la négociation d’un accord de distribution au Mexique via la chaîne de magasins de prestige Palaccio de Hierro, le “Harrods mexicain”. Les tablettes et autres barres de chocolat “made in Belgium” seront bientôt vendues dans 6 des 14 magasins de la chaîne, avant de gagner les 8 autres enseignes si les résultats se révèlent satisfaisants. “Nous espérons atteindre un volume d’affaires de près de 100.000 euros sur la première année d’exploitation de nos produits au Mexique“, explique Thibaud Mariage, sales manager chez Galler. Mais cette présence chez Palaccio de Herrio sera surtout une grande porte d’entrée sur le marché mexicain puisque nous pourrions conclure ensuite d’autres contrats avec des sociétés concurrentes“.

Et bientôt des poires

Au-delà de ces 15 contrats signés en bonne et due forme hier à Mexico, signalons enfin que les poires belges pourraient elles aussi faire bientôt leur entrer sur le marché mexicain grâce à un certain… Vladimir Poutine ! “On peut résumer cela de cette façon, sourit Gert Van Causenbroek, export manager de VLAM, l’association flamande d’agro-marketing. Depuis que la Russie a fermé ses frontières à nos poires en 2014, nous sommes en effet partis à la recherche d’autres marchés et nous avons finalement attaqué le Mexique il y a trois ans. C’est un long processus de négociations qui passe notamment par des discussions avec la SENASICA, l’homologue mexicain de l’AFSCA, mais nous pouvons aujourd’hui annoncer que les poires belges seront commercialisées dès l’automne prochain au Mexique, notamment grâce à la princesse Astrid qui nous permis de gagner un temps précieux dans les négociations.

Sur les 300.000 tonnes que recueillent chaque année les producteurs de poires belges, Gert Van Causenbroek espère en écouler 10% au Mexique dans un premier temps, avant d’augmenter les volumes d’exportation si les Mexicains sont montrent réceptifs aux spécificités de la variété “Conférence” qui sera vendue là-bas.

Frédéric Brébant, à Mexico

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