Les syndicats d’employés opposés au statut unique

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Les centrales d’employés des syndicats chrétien et socialiste, LBC-NVK et Setca, ont rejeté lundi le statut unique pour ouvriers et employés proposé par les employeurs. Les indemnités de licenciement prévues par le projet, qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle campagne des employeurs, sont jugées insuffisantes pas les syndicats.

Durant la présentation de la campagne des employeurs, le président de la FEB avait indiqué que la question du statut unique était, tel le “BHV des partenaires sociaux”, un thème sur lequel les employeurs et syndicats sont diamétralement opposés.

Le front uni des employeurs plaide pour un statut unique “avec un droit de licenciement identique pour tous”. Ce nouveau droit de licenciement se composerait de trois éléments : un délai de préavis d’un nombre de semaines par tranche de cinq années d’ancienneté, une prime de licenciement nette exonérée de charges fiscales et parafiscales, et un régime de chômage à forte activation.

“Cela signifierait inexorablement une régression drastique des mesures existantes pour les préavis des employés, souligne le communiqué des syndicats. C’est pourquoi le Setca et la CNE/LBC rejettent cette idée de statut unique.” Les centrales d’employés de la FGTB et de la CSC continuent à défendre “une harmonisation vers le haut des statuts, avec un allongement des durées de préavis des ouvriers. Le statut des employés doit globalement être protégé.”

Les syndicats plaident en outre pour une introduction par étapes de “cette harmonisation vers le haut”.

Trends.be, avec Belga

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