Les rendements de assurances-groupes risquent de fluctuer

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Le ministre des Pensions Alexander De Croo a déposé une note au Conseil national du Travail (CNT) suggérant aux partenaires sociaux de voir le rendement des assurances-groupes calqué sur l’évolution du marché obligataire, écrit jeudi le quotidien Le Soir.

Depuis la loi Vandenbroucke de 2004, le rendement du deuxième pilier de pension est garanti (3,25% pour les primes payées par les employeurs, 3,75% pour celles, moins importantes, versées par les travailleurs). Les assureurs interviennent à cet égard comme prestataires de service.

Pendant des années, ils ont pu garantir ces taux mais depuis deux ans, les rendements sont devenus nettement plus élevés que ce que rapportent les obligations souveraines les plus sures, celles des pays au coeur de la zone euro: Belgique, Allemagne, Autriche, Pays-Bas. Les assureurs ne garantissent plus, depuis lors, que 2,25% sur les nouveaux versements.

Amenées à combler la différence, les entreprises se sont jointes aux assureurs pour tirer le signal d’alarme. Selon Le Soir, le ministre des Pensions a décidé de se saisir du dossier, raison qui l’a poussé à déposer une note au CNT.

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