Les produits énergétiques entraînent une inflation négative

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L’inflation est devenue négative au premier trimestre 2015, à -0,4%, contre 0,0% au dernier trimestre de 2014. L’inflation négative est principalement due à la forte baisse des prix des produits énergétiques, indique lundi le rapport trimestriel de l’Observatoire des prix.

L’inflation totale des principaux pays voisins (Allemagne, France et Pays-Bas) est également devenue négative au cours des trois premiers mois de l’année (-0,2% contre 0,4% au trimestre précédent), mais elle reste supérieure à celle de la Belgique, est-il constaté.

L’inflation sous-jacente, qui ne tient pas compte des prix des produits alimentaires non transformés et des produits énergétiques, est par contre en progression, à 1,6% (contre 1,3% au dernier trimestre 2014).

Dans le détail, les prix des produits énergétiques ont baissé de 14% au premier trimestre par rapport à la même période un an plus tôt. “Pour les carburants et le mazout de chauffage, l’inflation a été respectivement de -14,7% et -27,3% en raison de la chute du cours du pétrole. Pour l’électricité, l’évolution des prix sur un an reste négative (-7,9%) et s’explique par la baisse temporaire du taux de TVA de 21% à 6% à partir d’avril 2014”, poursuit l’observatoire. Le prix à la consommation du gaz naturel a quant à lui baissé de 8,9 % sur un an en raison de la diminution du coût de la composante énergétique (-11,0%), combinée à une baisse des tarifs de distribution (-5,6%).

Les produits alimentaires non transformés (viande, poisson, légumes et fruits) affichent également une inflation négative, pour le quatrième trimestre consécutif: ils ont coûté en moyenne 0,9% de moins au premier trimestre par rapport à la même période de 2014. Ce sont surtout les légumes (-2,7%) et les fruits (-2,5%) qui ont coûté moins cher en glissement annuel, entre autres grâce à une récolte relativement plus abondante en 2014 et à l’impact à la baisse sur les prix de l’embargo russe, constate encore l’observatoire des prix.

En revanche, le rythme de progression des prix des services s’est accéléré au cours du premier trimestre pour s’établir à 2,4% en moyenne (contre 2,1% au dernier trimestre 2014).

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