Les patrons flamands veulent l’autonomie fiscale

© Yannbertrand

Le Voka, la fédération patronale flamande, veut avant tout l’autonomie fiscale, en matière d’impôt sur les personnes physiques mais aussi, en partie, en matière d’impôts sur les sociétés. Elle l’a redit aux présidents de partis francophones.

A l’issue d’une rencontre entre des chefs d’entreprises flamands et les présidents de partis francophones, l’organisation patronale flamande Voka a rappelé les lignes de force de sa position en matière de réforme de l’Etat. Selon son président, Luc De Bruyckere, le Voka plaide pour une réforme de l’Etat qui permettre aux régions de pouvoir mener une politique socioéconomique sur mesure.

Les présidents des quatre partis francophones ont expliqué lundi soir à Bruxelles, à une quarantaine de patrons flamands membres du Voka, leur position sur la réforme de l’Etat. “Le Voka plaide pour des solutions efficaces afin d’améliorer la structure de l’état, et non pour des compromis hésitants“, a dit l’organisation patronale flamande, dans un communiqué diffusé en fin de soirée pour rappeler ses positions.

L’organisation des chefs d’entreprise flamands veut avant tout l’autonomie fiscale, en matière d’impôt sur les personnes physiques mais aussi, en partie, en matière d’impôts sur les sociétés. Pour les régions moins bien nanties financièrement, il faut une période intermédiaire et une intervention de solidarité, dit-elle.

Le Voka demande par ailleurs une régionalisation du marché du travail avec un maintien à l’échelon fédéral de tout ce qui a trait au système d’allocations de chômage, qui doivent être limitées dans le temps et être réduites progressivement. Aux yeux du Voka, les régions sont plus à même d’intégrer les chômeurs de longue durée sur le marché du travail.

Enfin, l’organisation des patrons flamands estime que Bruxelles n’est pas une région comme une autre. La collaboration et l’implication de la Flandre et de la Wallonie est indispensable pour lui permettre d’exercer son rôle de métropole pour la Flandre et la Wallonie. L’organisation plaide pour une transformation de Beliris en une “commission de capitale”, une plateforme de collaboration pour les autres niveaux de pouvoir.

Trends.be, avec Belga

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