“Les investisseurs délaissent la Flandre pour la Wallonie !”

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L’attrait grandissant qu’exerce la Wallonie sur les investisseurs étrangers est notamment dû au nombre important de terrains industriels disponibles à prix raisonnable. Mais gare à la fiscalité… et à une remise en cause trop radicale des intérêts notionnels.

L’attrait grandissant qu’exerce la Wallonie sur les investisseurs étrangers est notamment dû au nombre important de terrains industriels disponibles à prix raisonnable. Tout comme la qualité de l’infrastructure logistique et les aides disponibles, qu’elles viennent de Wallonie ou de l’Europe, ont affirmé jeudi au gouvernement wallon les auteurs du Baromètre 2010 de l’attractivité en Belgique de l’agence Ernst & Young.

Ce baromètre, publié en juin 2010, fait apparaître que la Belgique est passée en 2009 de la 8e à la 6e place sur la liste des pays européens les plus attrayants en termes d’investissements. Il montre aussi que les investisseurs se tournent de plus en plus vers la Wallonie et moins vers la Flandre.

“On était à trois entreprises créées en Flandre pour une en Wallonie : on est aujourd’hui à une pour une !”, a souligné jeudi Rudy Demotte, ministre-président wallon, après avoir rencontré les responsables d’Ernst & Young en compagnie du ministre de l’Economie, Jean-Claude Marcourt. Pour Rudy Demotte, il s’agit là des fruits du plan Marshall wallon, qu’il faut continuer à mettre en oeuvre pour résorber l’écart subsistant par rapport à la Flandre.

Les auteurs de l’étude pointent toutefois un handicap : la mauvaise perception qu’a l’investisseur étranger des taux d’imposition appliqués. Les représentants d’Ernst & Young ont aussi mis en garde les responsables politiques belges contre une remise en cause trop radicale des intérêts notionnels.

Trends.be, avec Belga

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