Les Flamands donnent des leçons d’optimisme aux Wallons

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52 % des Flamands actifs pensent pouvoir trouver facilement un autre job, alors que 80 % des Wallons pensent tout le contraire. C’est l’une des conclusions de l’enquête SD Worx/Références.

La confiance des travailleurs belges dans le marché du travail augmente à vue d’oeil : le Belge actif est d’avis que le marché du travail offre beaucoup de possibilités et qu’il y a suffisamment de sécurité d’emploi, si l’on en croit l’enquête de SD Worx et Références. Depuis le lancement en décembre 2010, la confiance des travailleurs est passée de 5,9 à 6,2/10.

Cette confiance est surtout présente en Flandre : 52 % des Flamands actifs pensent pouvoir trouver facilement un autre job. Cette quête d’un nouvel emploi semble plus difficile pour 80 % des travailleurs wallons. Les six derniers mois, la confiance dans le marché du travail a le plus fortement augmenté chez les spécialistes du marketing (+ 35 %), les informaticiens (+ 28 %) et le personnel de l’horeca (+ 25 %), alors qu’elle a fortement baissé chez les consultants (- 12 %) et les fonctions scientifiques (- 16 %). Entre-temps, 16 % des Belges actifs cherchent activement un autre job.

Le baromètre SD Worx/Références est le résultat de la moyenne de trois composantes : la confiance dans le marché du travail, la confiance dans l’organisation et la confiance en soi du travailleur. “Ce baromètre est le pendant de la confiance des chefs d’entreprise et sert à mesurer l’atmosphère sur le marché du travail et dans les entreprises”, précisent les partenaires.

La confiance augmente… mais pas celle des travailleurs en eux-mêmes

La confiance n’a cessé d’augmenter depuis le début, à l’exception de la confiance des travailleurs en eux-mêmes. Elle a baissé pour la première fois en mai 2011. Alors que les travailleurs belges sont en général d’avis qu’il est plus facile de trouver un autre job, ils sont moins optimistes quant à leurs propres chances sur le marché du travail (- 1,9 %) et leurs possibilités de carrière (- 1,2 %) par rapport à mars 2011.

On constate aussi des différences régionales marquées : 52 % des Flamands actifs pensent pouvoir trouver facilement un autre job, alors que 80 % des Wallons pensent tout le contraire. De plus, 74 % des Flamands trouvent que le marché du travail leur offre actuellement beaucoup de possibilités, ils ne sont respectivement que 34 % et 48 % chez les travailleurs wallons et bruxellois. 78 % des Flamands croient également dans leurs propres chances, ils ne sont que 60 % en Wallonie et 55 % à Bruxelles.

Le pessimisme dans ses propres chances est surtout dû au contingent des ouvriers, qui, plus que les employés, sont plus pessimistes sur leurs propres capacités (- 2,2 %), leurs chances sur le marché du travail (- 2,6 %) et leurs possibilités de carrière (- 1,5 %).

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