Les entrepreneurs flamands rejettent un gouvernement Di Rupo II

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Selon une enquête réalisée par nos confrères du Trends, les entrepreneurs et CEO flamands attribuent un déplorable 3,7 sur 10 au gouvernement Di Rupo. Plus de la moitié d’entre eux ont l’intention de voter pour la N-VA en 2014.

Le gouvernement flamand obtient un bien meilleur résultat : 5,7 sur 10 en moyenne. Pour 48,6 pour cent des entrepreneurs, Kris Peeters (CD&V) peut redevenir ministre-président l’année prochaine. En revanche, le gouvernement fédéral composé du PS, CD&V, MR, sp.a et Open Vld n’est pas fort plébiscité. 74 pour cent ne veulent pas que ce gouvernement reste au pouvoir, alors qu’à peine 38,1 pour cent sont contre le maintien du gouvernement flamand. Pour 75 pour cent d’entre eux, il n’est pas question qu’Elio Di Rupo redevienne premier ministre.

Bart De Wever premier ministre

L’attitude critique à l’égard du gouvernement fédéral se traduit également dans les intentions de vote. S’il y avait des élections fédérales maintenant, 51,4 pour cent des répondants voteraient pour la N-VA. Pour les élections flamandes, le nombre de votes N-VA serait du même ordre. L’Open VLD occupe la seconde position avec 22,7 pour cent. CD&V (8,2 %), Groen (2,4 %) et sp.a (1,5 %) terminent loin derrière eux. 39,5 pour cent des entrepreneurs interrogés souhaitent que Bart De Wever dirige le prochain gouvernement fédéral. Kris Peeters suit à distance respectable (21,2%).

Les coûts salariaux et encore les coûts salariaux

Trends a également interrogé les patrons flamands sur les thèmes socioéconomiques importants de la prochaine législature. La grande majorité des répondants estiment que la baisse des coûts salariaux (71 pour cent) et le redressement de la compétitivité (78 pour cent) sont prioritaires.

L’enquête a été réalisée fin novembre, lors des négociations sur le pacte de compétitivité. À ce moment-là, près de la moitié (48 %) des entrepreneurs craignaient que ce pacte ne produise pas de résultats tangibles. Ils estiment également qu’un état plus efficace et des impôts moins élevés constituent des thèmes importants pour la prochaine législature. Ils n’accordent qu’une importance secondaire à une réforme de l’état.

Pas de TVA plus élevée

Trends a également demandé aux participants à l’enquête comment il faut compenser la baisse de revenus engendrée par une baisse des charges. 89 pour cent estiment qu’il faut une baisse des dépenses publiques. Les dirigeants sont contre le financement de ces baisses de charges par de nouvelles mesures fiscales, car dans ce cas la pression fiscale resterait aussi élevée. Les entreprises craignent que ce soit à nouveau elles qui trinquent.
S’il est vraiment nécessaire de prendre des mesures fiscales, les répondants optent pour un impôt sur la fortune (44,9 %) ou une limitation de la déduction de l’intérêt notionnel (43,5 %). Seuls 13 pour cent estiment qu’une TVA plus élevée est acceptable.

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