Le travailleur belge reste le plus taxé de l’OCDE

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Si le travailleur belge reste globalement le travailleur le plus imposé au sein de l’OCDE, le taux d’imposition en Belgique a toutefois légèrement diminué en 2013, selon la publication annuelle ‘Les impôts sur les salaires’ de l’OCDE.

L’impôt sur le revenu des personnes physiques s’est accru dans 25 des 34 pays de l’OCDE au cours des trois dernières années, d’après la publication annuelle ‘Les impôts sur les salaires’ de l’OCDE.

En 2013, les hausses des prélèvements sur les revenus du travail ont été les plus fortes au Portugal (en raison du relèvement des taux légaux), en République slovaque (sous l’effet de l’augmentation des cotisations patronales de sécurité sociale) et aux États-Unis (en raison de l’expiration des réductions antérieures des cotisations salariales de sécurité sociale).

En 2013, le prélèvement moyen d’impôts et de cotisations sociales sur les revenus du travail dans la zone OCDE s’est accru de 0.2 point de pourcentage pour atteindre 35.9 %, selon le rapport. Il a progressé dans 21 pays sur 34, a diminué dans 12 et est resté inchangé dans un pays. La hausse intervenue en 2013 fait suite à une augmentation substantielle en 2011 et à celle plus modeste constatée en 2012.

C’est en Belgique (55.8 %), puis en Allemagne (49.3 %), en Autriche (49.1 %) et en Hongrie (49.0 %) que l’on observe les charges fiscales moyennes les plus élevées pour les travailleurs célibataires sans enfant rémunérés au salaire moyen dans leur pays, relève le rapport. Pour les couples avec deux enfants, vivant avec un seul salaire et pour les parents isolés avec deux enfants, la France et la Grèce devancent la Belgique dans le classement des travailleurs les plus imposés. Pour les autres catégories, la Belgique reste en tête. L’OCDE note, cependant, que le taux d’imposition a légèrement baissé en 2013 en Belgique.

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