Le taux de chômage en Belgique devrait très légèrement reculer en 2014

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Le taux de chômage en Belgique devrait très légèrement reculer en 2014, à 8,3% puis 8,1% l’année suivante, ressort-il mercredi des perspectives de l’emploi de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) atteindra quant à elle 1,5% en 2014 et 1,9% en 2015.

“Malgré certains signes de reprise de la croissance de l’emploi, le chômage reste nettement au-dessus de ses niveaux d’avant-crise dans de nombreux pays”, dont la Belgique, “même si l’on prévoit qu’il continuera de décroître légèrement sur le reste de l’année 2014 et en 2015”, souligne l’OCDE. “La persistance de hauts niveaux de chômage a entraîné une augmentation du chômage structurel, dans certains pays, tendance qui ne sera pas automatiquement inversée par une reprise de la croissance économique.”

Le chômage au sein des pays de l’OCDE, qui stagnait à 8% jusqu’à fin 2012, est tombé à 7,4% en mai 2014. Il reste toutefois supérieur de 1,8% au niveau d’avant-crise. En Belgique, le taux d’emploi atteindra 50,2% fin 2014 et 50,4% fin 2015, selon l’Organisation, alors qu’il était de 51% à la fin 2007.

La reprise économique – 1,3% de croissance en 2013 mais avec de fortes disparités – “est restée trop faible, dans une large mesure, pour engendrer une nette amélioration de l’emploi”, explique l’OCDE.

Pour les 34 pays de l’Organisation, la croissance du PIB est estimée à 2,2% en 2014 et 2,8% en 2015. Le chômage devrait baisser dans le même temps à 7,4% puis 7,1%. Dans les 15 pays membres de l’Organisation de la zone euro, le PIB progressera de 1,2% en 2014 et de 1,7% l’année suivante, tandis que le chômage baissera à 11,7% puis 11,2%.

Au premier trimestre 2014, 16,3 millions de personnes étaient au chômage depuis plus d’un an, soit plus d’un tiers des 45 millions de chômeurs recensés au total dans les pays de l’OCDE. Les chômeurs de longue durée sont “près de deux fois plus” nombreux qu’en 2007.

L’Organisation préconise dès lors que les politiques publiques promeuvent la demande globale, “tout en redoublant d’efforts pour lutter contre la montée du chômage structurel. En particulier, priorité devrait être donnée aux mesures en faveur de l’emploi et de la formation des chômeurs de longue durée”.

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