Le secteur de l’éolien offshore critique les “imprécisions” de la nouvelle législation

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La Belgian Offshore Platform (BOP), qui représente le secteur de l’énergie éolienne en Mer du Nord, a critiqué mercredi le nouvel Arrêté royal fixant le mécanisme de soutien pour le secteur. Selon la BOP, il existe encore trop d’imprécisions qui menacent les futurs investissements.

Les gestionnaires des parcs éoliens belges pouvaient auparavant compter sur des subsides, notamment les recettes sur la vente de l’électricité produite. Mais le gouvernement fédéral a décidé de revoir le système, étant donné la menace d’une forte hausse des coûts pour le consommateur. Le montant du subside a donc été lié au prix de l’électricité. Désormais, le subside baisse en fonction de l’augmentation du prix reçu par les gestionnaires.

Mais la BOP considère que l’Arrêté royal du 4 avril 2014, publié mercredi, contient trop d’imprécisions. “Nous considérons que le plafond de 138 euros par MWh a été déterminé sur la base d’une évaluation théorique et qu’il ne correspond donc pas aux coûts réels de développement et d’exploitation d’un parc éolien en Mer du Nord”, estime l’association du secteur.

L’Arrêté royal stipule également que la Creg devra analyser tous les revenus et les coûts du projet à son lancement ainsi que tous les trois ans. En cas de modifications substantielles, la Creg peut ajuster le montant du subside. “La manière dont la Creg mènera ses évaluations triennales n’est pas clairement définie”, déplore la Belgian Offshore Platform. “Une décision d’investissement exige la clarté et la sûreté.”

La BOP dénonce par ailleurs le fait que le système ne soit valide que jusqu’à la fin du mois de juin 2017, “alors que le développement d’un nouveau parc prend au moins cinq ans”.

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