Le compromis fiscal d’Obama adopté à une large majorité

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277 voix “pour” et 148 “contre” au Congrès, 81 voix “pour” et 19 “contre” au Sénat : malgré les tensions politiques entourant le fameux “compromis fiscal” consenti par le président américain pour éviter une hausse d’impôt au 1er janvier, le dossier a connu une issue heureuse.

Le compromis conclu entre le président américain et ses adversaires républicains pour reconduire les cadeaux fiscaux de l’ère Bush a été approuvé jeudi par le Congrès américain. La Chambre des représentants a voté le texte par 277 voix contre 148. La veille, le Sénat américain avait approuvé le même compromis, destiné à empêcher une hausse d’impôt au 1er janvier. Les sénateurs ont adopté le texte par 81 voix contre 19.

Ce compromis prolonge de deux ans, pour tous les Américains, les allégements fiscaux adoptés en 2001 et 2003 sous George W. Bush et qui arrivent à expiration au 31 décembre. Au total, le compromis obtenu par Barack Obama coûtera près de 858 milliards de dollars sur 10 ans, selon le bureau du budget du Congrès (CBO).

Initialement, les démocrates ne voulaient prolonger que ceux des classes moyennes, soit les ménages gagnant moins de 250.000 dollars par an. En échange de la prolongation des allégements fiscaux pour les plus riches, les démocrates ont obtenu une prolongation des allocations de chômage sur 13 mois.

Comme lors du premier vote procédural lundi sur le même sujet, le texte a bénéficié d’un soutien massif des républicains au Sénat. Le débat s’annonçait toutefois plus vigoureux à la Chambre des représentants, en raison des réserves exprimées par nombre de démocrates. Ces derniers critiquaient notamment un impôt sur la succession jugé trop généreux pour les hauts salaires. En outre, plusieurs élus de l’aile droite du parti républicain de la Chambre s’étaient également déclarés contre le compromis.

Trends.be, avec Belga

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