Le Bureau du plan défend ses prévisions

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Le Bureau du plan défend ses calculs de prévisions économiques qui, selon lui, ne présentent pas de biais systématique à la hausse ou à la baisse.

Les prévisions économiques du Bureau fédéral du plan affichent des performances comparables aux prévisions produites par les institutions européennes ou internationales pour la Belgique. Les prévisions du Bureau ne présentent en outre pas de biais systématique à la hausse ou à la baisse, soutient mercredi le BFB qui a rendu public une étude démontrant que ses prévisions ne souffraient pas d’un excès d’optimisme.

Entre la prévision initiale transmise début septembre 2011 par le Bureau fédéral du plan au gouvernement fédéral pour établir son budget 2012 et celle fournie à la mi-février, la croissance du PIB prévue pour 2012 a été revue à la baisse de 1,5 point de pourcentage.

“Evaluer une prévision macroéconomique n’est pas un exercice aussi simple qu’il y paraît, se défend le Bureau dans un communiqué. En effet, une prévision macroéconomique comme celle produite par le BFP ne se contente pas de déterminer un chiffre de croissance pour le PIB, mais produit un ensemble de variables nécessaires à l’établissement du budget, comme l’évolution des composantes du PIB, des principaux indices de prix, de l’emploi et du chômage.”

En outre, “l’économie belge est petite et ouverte, ce qui rend la qualité des prévisions très dépendante de l’évolution à l’étranger”, souligne le Bureau du plan. Par ailleurs, les observations des grandeurs macroéconomiques comme le PIB sont publiées avec retard et sont en plus sujettes à révision au cours du temps : “A titre d’exemple, la première véritable observation du PIB pour l’année 2012 ne sera fournie par l’Institut des comptes nationaux qu’en avril 2013 et revue plusieurs fois par la suite.”

Une analyse récente du BFP montre par ailleurs que ses prévisions pour le contrôle budgétaire ne témoignent pas d’un excès d’optimisme ou de pessimisme : “Une telle propriété est sans aucun doute la plus importante car afficher invariablement un environnement macroéconomique trop optimiste peut être à l’origine de dérapages budgétaires.”

Trends.be, avec Belga

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