Le Belge toujours plus assoiffé de diesel

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83 % du carburant consommé en Belgique, l’an dernier, était du diesel, contre 17 % pour l’essence. L’industrie européenne du raffinage s’inquiète de ce déséquilibre croissant.

La part de diesel dans la consommation totale de carburant en Belgique est en augmentation constante depuis des années. Elle était de 70 % en 2002, de 76 % en 2005 et de 82 % en 2009. En 2010, elle a grimpé à 83 %, contre 17 % pour l’essence, ressort-il du rapport annuel de la Fédération pétrolière belge.

L’augmentation de la consommation de diesel est associée à une croissance de la part des voitures diesel en Belgique. Ainsi, 61 % du parc automobile belge est composé de voitures diesel, contre 59 % en 2009 et 52 % en 2006. Il y avait 5,279 millions de voitures en Belgique en 2010.

Les recettes d’accises sur les produits pétroliers ont rapporté 4,58 milliards d’euros en 2010, contre 3,91 milliards en 2009 et 4,03 milliards en 2008.

Pour l’industrie européenne du raffinage, la hausse de la demande de diesel provoque un déséquilibre croissant, caractérisé par un déficit en diesel et un excédent d’essence : “Cet excédent d’essence ne peut plus être entièrement absorbé par les Etats-Unis (qui diminuent eux aussi leur consommation de carburant), et l’importation de diesel en provenance de pays géopolitiquement moins stables affaiblit la sécurité d’approvisionnement de l’Europe.”

L’industrie européenne du raffinage recommande, pour équilibrer les demandes en essence et en diesel, de résorber l’écart entre les prix à la consommation par le biais des accises sur le diesel et l’essence.

Le pétrole profite de l’optimisme des marchés pour la Grèce

Les prix du pétrole ont fortement progressé mardi à New York, à la faveur d’un regain d’optimisme des marchés financiers quant au déblocage de nouveaux fonds pour éviter à la Grèce de tomber en faillite. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en août a ainsi terminé à 92,89 dollars, en hausse de 2,28 dollars par rapport à la veille.

“Le marché pétrolier réagit positivement à la perspective d’un accord en Grèce, et entre le gouvernement grec et l’Union européenne”, a expliqué Adam Sieminski (Deutsche Bank).

Le Parlement grec doit se prononcer mercredi sur un budget de rigueur, condition nécessaire au déblocage de nouveaux fonds par ses partenaires européens et le FMI et lui éviter ainsi de se trouver en défaut de paiement. “Le marché anticipe un accord sur les mesures d’austérité en Grèce”, a constaté Phil Flynn (PFG Best).

La Bourse de New York, comme l’euro, évoluaient en nette hausse mardi après-midi pour cette raison.

Trends.be, avec Belga

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