La réforme de la gouvernance du FMI, un dossier “urgent”

© Reuters

Le conseil d’administration du FMI a jugé “urgent” jeudi de trouver un accord sur la réforme du mode de calcul des quotes-parts qui sont versées par les Etats membres et déterminent leur poids et leurs droits de vote au sein de l’institution de Washington.

Adoptée en 2010, la réforme de la gouvernance et des quotes-parts du Fonds monétaire international prévoyait notamment de revoir le mode de calcul de ces contributions (principalement indexées sur le PIB et “l’ouverture de l’économie”) afin de faire une plus grande place aux pays émergents.

Après de premières discussions en mars, le conseil d’administration du FMI, qui représente les 188 Etats membres, a de nouveau évoqué ce point de la réforme le 19 juillet sans parvenir à un accord, selon un communiqué du Fonds.

Les Etats “ont réaffirmé la nécessité d’achever leur examen d’ici à janvier 2013, en accord avec le calendrier prévu, et ont souligné que cela nécessiterait un esprit de flexibilité et de compromis de toutes les parties”, selon ce communiqué. Le conseil d’administration “a aussi reconnu qu’il était urgent de se rapprocher d’un accord”, a ajouté le texte.

Soumise à ratification par les pays membres, la réforme des quotes-parts et des droits de vote au FMI est une longue saga, devenue l’un des sujets régulièrement discutés entre pays riches et émergents du G20.

A terme, elle doit consacrer le doublement des quotes-parts versées par les Etats au FMI et la réorientation des pouvoirs au sein du conseil d’administration en faveur des émergents.

Trends.be, avec Belga

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