La prochaine législature doit être entièrement axée sur le socio-économique

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Les organisations patronales réunies au sein de la Concertation des employeurs interprofessionnels (FEB, UWE, Voka, Beci, UCM, Boerenbond, …) demandent, au surlendemain des élections, que les prochaines négociations gouvernementales permettent, in fine, un renforcement durable de la compétitivité, du climat d’entreprise et du tissu économique du pays.

“La prochaine législature doit être entièrement axée sur le volet socio-économique. A cet effet, doit être menée au cours des cinq prochaines années une politique ferme, axée sur l’harmonisation et la collaboration entre tous les niveaux de pouvoir. La sixième réforme de l’État doit elle aussi être exécutée avec détermination pour pouvoir entrer le plus efficacement possible en vigueur sans chaos, complexité, insécurité juridique, ni charges supplémentaires pour les entreprises”, affirment les organisations patronales dans un communiqué.

Plus précisément, les employeurs avancent une série de points qui, à leurs yeux, doivent être privilégiés lors des négociations gouvernementales. Le patronat se prononce ainsi pour une réduction des coûts salariaux “par une baisse forte et linéaire des charges sur le travail”; une “norme énergétique”, qui compare régulièrement tous les composants des coûts énergétiques de la Belgique à ceux d’autres pays et veille à ce que les coûts énergétiques des entreprises belges ne dépassent pas la moyenne des pays voisins; un “pacte énergétique interfédéral” garantissant une politique cohérente à tous les niveaux; ou encore un “pacte d’efficience global”.

Les organisations patronales réunies au sein de la Concertation des employeurs interprofessionnels se prononcent en outre pour “un marché du travail dynamique et un droit du travail moderne, adaptés aux besoins du 21e siècle” ainsi que pour “une sécurité sociale efficace et financièrement viable”.

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