La plupart des ex-paradis fiscaux adhèrent aux normes financières

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La majorité des pays identifiés voici quelques années encore comme étant des paradis fiscaux adhèrent désormais aux normes financières internationales mises en place par les régulateurs, ont indiqué ces derniers mercredi.

Le Conseil de stabilité financière (FSB) a lancé en mars 2010 une initiative visant à encourager les pays à adhérer aux normes internationales sur la coopération et l’échange d’information en matière financière. “Les marchés financiers sont mondiaux : une faiblesse dans la coopération internationale et l’échange d’information peut par conséquent saper les efforts des régulateurs ou des autorités de surveillance pour s’assurer que les lois et les régulations soient appliquées”, a précisé le FSB dans un communiqué.

Le FSB a été chargé par les pays du G20 de travailler à une régulation du secteur bancaire et financier. L’organisation n’a qu’un rôle de proposition et c’est à ses membres qu’incombe la mise en place des mesures décidées notamment dans le cadre des accords de “Bâle III”.

Le Conseil de stabilité financière a donc évalué environ 60 juridictions, dont les 24 membres qui composent le FSB. Selon cette évaluation, 41 pays, dont 17 membres du FSB, ont démontré une adhésion suffisamment forte aux normes définies par les régulateurs. Parmi ces pays se trouvent plusieurs Etats qui figuraient en 2009 encore sur la liste grise des paradis fiscaux de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), notamment les îles Vierges britanniques, les îles Caïman, Gibraltar, le Liechtenstein et la Suisse.

Quelque 18 pays ont par ailleurs entrepris des actions ou démontré un progrès notable dans la mise en place de ces normes. Seuls deux pays ne sont pas engagés dans un dialogue avec le FSB : la Libye sous l’ancien régime de Mouammar Kadhafi et le Venezuela.

Trends.be, avec Belga

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