La Grèce, principal risque d’une économie européenne en croissance modérée

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Les élections en Grèce et leurs conséquences constituent le principal risque pesant sur l’économie de la zone euro, qui devrait connaître une croissance “modérée” au cours des prochains trimestres, estiment trois grands instituts statistiques européens.

Les risques de régression dans la zone euro sont “principalement liés au résultat des élections en Grèce et ses possibles conséquences pour la stabilité” de la région, écrivent ensemble l’Insee (France), l’Ifo (Allemagne) et l’Istat (Italie).

Des élections législatives se tiendront le 25 janvier en Grèce. Le parti de gauche Syriza, favorable à un maintien dans la zone euro mais déterminé à mettre fin à la politique d’austérité selon lui imposée au pays, est donné favori par les sondages. A l’inverse, une poursuite de la dépréciation de l’euro et de la baisse du prix du pétrole aurait un impact positif.

Les trois instituts prédisent une croissance toujours “modérée” dans la zone euro, encouragée notamment par le bas niveau des prix du pétrole.

“Au quatrième trimestre 2014, l’activité devrait continuer à croître au même rythme modéré qu’au troisième trimestre 2014 (+0,2 %). Aux premier et deuxième trimestres 2015, le produit intérieur brut (PIB) progresserait modestement de 0,3%, principalement grâce à la croissance de la demande interne”, lit-on dans leur communiqué.

La demande interne sera, selon les trois instituts, soutenue par la baisse du prix du pétrole, qui donne du pouvoir d’achat aux ménages.

Sur le front des prix à la consommation, très surveillés en raison de la crainte d’une déflation paralysante dans la zone euro, Insee, Ifo et Istat tablent sur un “plancher au premier trimestre 2015” pour le taux d’inflation, qui devrait “augmenter faiblement” au printemps.

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