La France ne ratifiera pas le traité budgétaire sans “volet de croissance”

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Le nouveau ministre français de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a réaffirmé jeudi que la France ne ratifierait pas le traité européen de discipline budgétaire qu’elle a signé si un volet de croissance n’y était pas adjoint.

“Ce qui a été dit de manière claire, c’est que le traité ne serait pas ratifié en l’état et qu’il faudrait le compléter par un volet de croissance, par une stratégie de croissance”, a déclaré M. Moscovici sur BFMTV, rappelant la position exprimée à de nombreuses reprises par le président François Hollande.

“Il faut réorienter la construction européenne, non pas pour tourner le dos à la responsabilité budgétaire”, a affirmé M. Moscovici.

“Je veux dire les choses de manière très claire: François Hollande l’a toujours dit, il faut que nous combattions la dette publique, que nous réduisions les déficits, que nous sécurisions la situation de la France”, a-t-il poursuivi.

“C’est fondamental: un pays qui s’endette c’est un pays qui s’appauvrit”, a-t-il martelé, à quelques heures du premier conseil des ministres du gouvernement français nommé mercredi soir.

M. Moscovici a par ailleurs réaffirmé que Paris souhaitait le maintien dans la zone euro de la Grèce. “Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro”, a-t-il déclaré.

“Nous le souhaitons fortement parce que la Grèce est membre de l’Union européenne, parce que la zone euro est une zone qui est unie, elle ne peut pas se défaire”, a-t-il ajouté.

Lors de leur première rencontre le 15 mai à Berlin, François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel avaient affiché leur unité sur cette question.

Avec Belga

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