La fortune globale des ménages a augmenté de 4,9% en un an

© Thinkstock

En dépit d’un environnement économique instable, la fortune globale des ménages a augmenté entre la mi-2012 et la mi-2013. A la faveur notamment de la reprise des marchés immobiliers et d’actions aux Etats-Unis, elle s’est établie à 241.000 milliards de dollars, en hausse de 4,9%, ressort-il de la quatrième édition de l’étude “Global Wealth Report”, publiée mercredi par Credit Suisse.

En Amérique du Nord, la richesse des ménages a bondi de 11,9% ou 8.400 milliards de dollars à 78.898 milliards. Cette région a ainsi repris la tête du classement de la fortune nette des foyers pour la première fois depuis 2005, dépassant l’Europe. Sur le Vieux Continent, la fortune des ménages s’est accrue sur la période sous revue de 7,7%, soit 5.500 milliards de dollars à 76.254 milliards. En revanche, le bas de laine des Japonais a fortement diminué, de 20,5% à 22.600 milliards de dollars. Toutefois, la chute reflète pour l’essentiel la contraction du cours du yen de 22% par rapport au dollar.

En termes de fortune nette par adulte, la Suisse reste le pays le plus riche de la planète, avec un montant moyen de 513.000 dollars à fin juin, soit 6,1% de plus qu’un an auparavant et pas loin de dix fois le montant moyen global et record de 51.600 dollars. Les Helvètes sont suivis des Australiens (403.000 dollars/+1,3%) et des Norvégiens (380.000 dollars/+9%) dans un classement largement dominé par les pays occidentaux. Viennent ensuite notamment le Luxembourg (315.000 dollars/+5,4%), les Etats-Unis (301.000 dollars/+11,4%), la Suède (299.000/+14,6%) et la France. Septième du classement avec une fortune moyenne de 296.000 dollars pour chaque adulte (+8,2%), Singapour est le seul Etat non occidental à figurer parmi les dix premiers. La Cité-Etat asiatique devance la Belgique et le Danemark. Le bas de laine des Belges serait ainsi de 20% supérieur à la moyenne de la zone euro.

Au sein de celle-ci, Credit Suisse note que la fortune moyenne par adulte s’est fortement accrue après avoir repris plus des deux tiers des pertes subies douze mois auparavant. Un phénomène que les experts du numéro deux bancaire helvétique expliquent par la hausse des cours des actions ainsi que l’appréciation de l’euro par rapport au dollar.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content