La fiscalité plombe la compétitivité de la Belgique

© Reuters

L’institut suisse IMD a classé notre pays à la 23e place (sur 59) dans son classement mondial de la compétitivité. Parmi les points noirs de la Belgique : sa fiscalité, mais aussi l’efficacité des pouvoirs publics.

La Belgique occupe la 23e place du classement du World Competitiveness Yearbook 2011 de l’institut suisse IMD, qui classe 59 pays en fonction de leur compétitivité. Si la Belgique gagne deux places, la Fédération des entreprises de Belgique estime, mardi soir dans un communiqué, que le rapport pointe plusieurs points faibles comme la fiscalité, le fonctionnement du marché du travail et l’attractivité de la Belgique.

Le rapport de l’IMD se base sur quatre facteurs pour établir la compétitivité de 59 pays : la performance économique, l’efficacité des pouvoirs publics, celle du monde des affaires et les infrastructures. Par rapport à 2010, la Belgique gagne deux places (23e). “Un signe positif supplémentaire qui montre que notre pays a pu rebondir plus vite que prévu suite à la crise financière et économique, que ce soit en matière de croissance du PIB ou en matière budgétaire”, note la FEB.

Toutefois, la fédération des employeurs belges relève que la Belgique a plusieurs points faibles comme la fiscalité (58e place, quasi dernière), le fonctionnement du marché du travail et l’attractivité du pays. L’efficacité des pouvoirs publics se classe en 39e position.

“L’IMD met ainsi en évidence que l’efficacité des pouvoirs publics est bien loin derrière celle du monde des entreprises (23e place), soit le troisième écart le plus important après le Brésil et le Japon, déplore la FEB. Si notre pays veut se hisser dans le classement de l’IMD au sein des économies les plus compétitives, il est grand temps qu’il s’attaque à ses handicaps structurels une fois pour toutes.”

Trends.be, avec Belga

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