La Belgique toujours leader de la charge fiscale sur les salaires

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Parmi les pays de l’OCDE, c’est en Belgique (54%) que l’on a observé, en 2016, la charge fiscale moyenne la plus élevée pour les travailleurs célibataires sans enfant rémunérés au salaire moyen dans leur pays.

Selon un rapport annuel de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) consacré aux impôts sur les salaires, c’est en Belgique (54%) que l’on observe la charge fiscale moyenne la plus élevée pour les travailleurs isolés en 2016. Suivent l’Allemagne (49,4%), la Hongrie (48,2%) et la France (48,1%). L’année précédente, la charge fiscale s’élevait encore, en Belgique, à 55,3%.

Au contraire, les coins fiscaux – soit le total des impôts versés par les salariés et les employeurs après déduction des prestations familiales reçues – les plus faibles ont été observés au Chili (7%), en Nouvelle-Zélande (17,9%) et au Mexique (20,1%), la moyenne des pays de l’OCDE s’élevant pour sa part à 36%, précise l’organisation basée à Paris.

La Belgique possède également un coin fiscal (38,6%) particulièrement élevé pour les ménages à un revenu avec deux enfants, juste derrière la France (40%) et la Finlande (39,2%) et à égalité avec l’Italie. Sur ce point, la Belgique fait toutefois mieux que l’année précédente, avec un recul de 1,73% de la charge fiscale.

Quant au taux moyen d’imposition des personnes physiques dans les pays de l’OCDE, il était de 25,5% en 2016, identique à celui de l’année précédente. La Belgique, avec 40,7% des rémunérations brutes, affiche à nouveau le taux le plus élevé, devant l’Allemagne (39,7%) et le Danemark (36,2%).

“Une baisse d’un point de pourcentage ou plus du coin salarial a été constatée dans deux pays, qui ont tous les deux engagé des réformes – l’Autriche (-2,47 points) et la Belgique (-1,32 point). La diminution survenue en Autriche est principalement la conséquence d’une réduction de l’IRPP (impôts sur les revenus des personnes physiques), tandis qu’en Belgique elle s’explique par une baisse de l’IRPP et des cotisations patronales de sécurité sociale”, conclut l’OCDE.

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