La Belgique réduit son “handicap” salarial

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Les “coûts” salariaux ont augmenté moins rapidement en Belgique que dans les pays voisins durant les trois premiers mois de l’année, selon les dernières statistiques d’Eurostat. “Le mouvement de rattrapage du handicap salarial est enclenché”, a réagi le ministre de l’Economie Kris Peeters.

Le coût salarial a augmenté de 0,2% en Belgique durant les trois premiers de l’année alors que la hausse était de 2,2% dans la zone euro, 1,6% en France, 2,7% aux Pays-Bas et 3,2% en Allemagne. “Les prévisions apparaissent désormais concrètement dans les statistiques. Nous pouvons modifier le cap de façon encore plus franche grâce à nos efforts conjoints. L’objectif final est l’amélioration de la compétitivité de nos entreprises, la création d’un plus grand nombre d’emplois, et, ce faisant, de pérenniser notre système de sécurité sociale et de pensions”, a indiqué le ministre.

Le handicap salarial de la Belgique qui s’est creusé depuis 1996 vis-à-vis de ses voisins atteint 2,9% contre 4,9% à la fin 2002. Le gouvernement fédéral entend résorber le handicap résiduaire dans les prochaines années. Le saut d’index permettrait une nouvelle baisse des coûts salariaux de 2,7 milliards d’euros. Avec le non versement d’1% de précompte professionnel, il s’agit d’une nouvelle baisse des charges patronales alors que l’ambition est aussi de faire passer le tarif de base de l’ISOC de 32 à 25%, a rappelé le ministre.

“Mais si nous voulons encore faire plus – si nous voulons encore baisser les charges – il faudra examiner comment le financer. C’est là qu’intervient le taxshift, au bénéfice de nos entreprises, et aussi pour rendre la fiscalité plus équitable”, selon Kris Peeters.

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