La Belgique, futur laboratoire européen des voitures autonomes ?

© Image Globe

Le ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, veut faire de la Belgique le laboratoire européen des nouvelles technologies des voitures autonomes et connectées dès l’année 2020, a-t-il expliqué lors d’une réunion du Comité des transports intérieurs des Nations Unies.

La Belgique est l’un des pays les plus congestionnés au monde. Dans ce contexte, accélérer le développement des nouvelles technologies et des services de mobilité est une priorité, selon le ministre. “Cela doit permettre d’améliorer la sécurité routière, d’atteindre les objectifs climatiques internationaux, de révolutionner les mentalités, condition nécessaire au modal shift, tout en décongestionnant nos routes, comme cela fut notamment le cas au Pays-Bas. Soutenir le développement de ces technologies garantit également une croissance économique et de l’emploi en Belgique”, estime-t-il.

En 2016, le gouvernement fédéral a déjà approuvé un “code of practice” et modernisé le code de la route afin d’encourager les constructeurs à tester leurs voitures autonomes sur les routes belges. Un centre de connaissance et d’expertise interfédéral, qui doit achever un plan d’action ITS (Intelligence Transport Systems) pour la mobilité du futur, a aussi été créé.

Afin de placer la Belgique à la pointe de ces technologies, le ministre en appelle, auprès de l’ONU et de la Commission européenne, à la constitution d’un cadre souple et ambitieux soutenant l’industrie des voitures autonomes. “Les Nations Unies, via la Convention de Vienne, doivent permettre l’usage et le déploiement des véhicules de niveau le plus élevé d’autonomie dès 2020. C’est pour cette raison que la Belgique a déposé un projet d’amendement à l’article 8 de la Convention de Vienne visant à autoriser des voitures sans conducteur”, souligne-t-il.

Partner Content