La Belgique est “libre d’intimider les groupes de jeux en ligne”

© REUTERS

Dans une lettre commune adressée en début de semaine au quotidien britannique “Financial Times”, les dirigeants de 12 sociétés de jeux de hasard en ligne dénoncent le régime belge des licences conditionnées et de la liste noire en vigueur dans notre pays, rapporte ce mercredi L’Echo.

Les dirigeants de ces sociétés, telles que Sportingbet, William Hill ou Bwin, déplorent que les autorités belges “soient libres d’intimider les principaux groupes de jeux en ligne d’Europe avec des menaces sur les conséquences qu’ils encourent en défiant leurs lois locales sur les jeux”. Ils rappellent aussi que la Commission européenne attend toujours une réponse de la Belgique à l’avis circonstancié qu’elle lui avait adressé en 2009, avant l’adoption de la nouvelle législation nationale.

Les dirigeants indiquent encore qu’une plainte avait été déposée devant la Commission européenne en 2010. Ils espèrent que l’exécutif européen va “promptement” faire respecter à la Belgique la conformité avec le Traité européen sur le fonctionnement de l’Union européenne.

Cette offensive intervient quelques jours après l’interpellation du co-CEO de Bwin en Belgique, Norbert Teufelberger. Ce dernier, qui a d’ailleurs signé la lettre envoyée au Financial Times, a été interrogé sur le fait que le site de jeux en ligne Bwin serait toujours accessible aux joueurs en Belgique alors qu’il n’y dispose pas de licence.

Pour rappel, la Commission européenne a adressé en octobre dernier une demande d’information à la Belgique. Elle lui demande notamment de justifier ses choix de sortir du cadre de la libre prestation de service en faisant dépendre l’octroi de licences en ligne de la préexistence dans notre pays d’une activité “en dur” et de la présence locale d’un serveur.

Trends.be, avec Belga

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