L’Open VLD veut adapter la loi Major qui régit le travail portuaire

Patricia Ceysens © BELGA

L’Open VLD souhaite adapter la loi Major, qui régit le travail portuaire en Belgique. Selon l’édition du Tijd de samedi, le parti souhaite que les entreprises ne doivent plus faire appel à des travailleurs au sein d’un pool exclusif, comme le prévoit ce texte législatif, que pour le chargement et le déchargement des bateaux.

Les secteurs logistique et de l’e-commerce pourraient faire appel à des travailleurs conventionnels. Tout cela alors que la Commission européenne a décidé mercredi de mettre fin à la procédure contre la loi, qu’elle estimait contraire à la liberté d’établissement.

Après un dialogue entre le ministre de l’Emploi Kris Peeters (CD&V), la commissaire européenne Violeta Bulc et les partenaires sociaux, un compromis a en effet été trouvé, qui a été transformé l’an dernier en un arrêté royal et en l’adaptation de conventions collectices de travail (CCT).

Depuis juillet, il est donc désormais partiellement possible d’engager des travailleurs en-dehors de ce pool. La reconnaissance est supprimée pour les ouvriers logistiques. L’Open VLD, membre de la coalition fédérale, estime à présent que cette ‘loi Major light’ ne suffit pas et qu’elle désavantage encore les entreprises logistiques au port d’Anvers.

La députée libérale Patricia Ceysens a ainsi soumis une proposition de loi afin de rouvrir ce dossier épineux. Elle souhaite que les secteurs logistiques et de l’e-commerce installées dans le port anversois ne doivent plus faire appel à des dockers logistiques issus du pool, comme c’est le cas actuellement.

Pour le parti, ce type de travailleurs, qui sont considérés comme exerçant un métier à risques, n’est nécessaire que pour charger ou décharger un bateau. “Les activités logistiques tomberaient alors sous les mêmes réglementations et CCT qu’ailleurs dans le pays. Des entreprises qui compilent des colis, les trient et les envoient depuis le port ne seraient dès lors plus désavantagées par rapport à d’autres sociétés du secteur”, espère la députée Ceysens.

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