L’Open VLD présente les “flexi-jobs”

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Selon le journal Het Laatste Nieuws, les libéraux flamands proposent aux employés qui travaillent minimum à mi-temps (ainsi qu’aux retraités) de gagner jusqu’à 500 euros supplémentaires par mois. Ce montant, sur lequel l’employeur paierait une contribution de 25 pour cent sans autres obligations fiscales et sociales, serait exempté d’impôts.

L’objectif du projet de loi déposé par les parlementaires Nele Lijnen et Rik Daems (Open VLD) est de renforcer la compétitivité des entreprises belges vis-à-vis des pays voisins.
L’Open VLD s’inspire des mini-jobs allemands tout en supprimant “les conséquences néfastes”. D’après Lijnen et Daems la grande différence entre les “mini-jobs” et les “flexi-jobs” réside dans le fait que les chômeurs n’auront pas le droit de bénéficier de cette mesure.

“En permettant aux employés de gagner 500 euros exempts d’impôts par mois, nous voulons rendre la prestation d’heures supplémentaires plus attirante et flexible pour l’employeur et l’employé”. Le quotidien De Morgen émet deux réserves au système proposé par les libéraux : celui-ci compliquera l’accès au travail aux chômeurs et coûtera une fortune à l’état. Daems et Lijnen réfutent ces objections: “Selon nous, la proposition est neutre en termes de coûts. Une grande partie du travail en noir sera blanchi et la mesure créera plus de travail non fourni aujourd’hui. Elle équivaudra à plus de croissance et de consommation et donc à plus de revenus pour l’état. Et pour les ouvriers qui travaillent à mi-temps, ce système peut constituer une étape vers un job à temps plein”.

Daems et Lijnen lancent leur proposition dans le cadre de la préparation du pacte de compétitivité demandée par le ministre-président flamand Kris Peeters au gouvernement Di Rupo.

Avec Belga

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