L’Espagne “too big to be saved” ?

© REUTERS/Jon Nazca

L’Espagne représente 12 % du PIB total de la zone euro, contre 6 % pour l’Irlande, le Portugal et la Grèce réunis. Les plans de sauvetage de ces trois pays ont coûté 455 milliards d’euros au total. Ce qui laisse augurer d’un coût encore plus élevé pour Madrid.

L’Espagne, bousculée sur les marchés qui doutent de sa solvabilité, a avancé mardi un nouvel argument pour éviter d’avoir recours à une aide extérieure, assurant qu’elle “ne peut techniquement pas faire l’objet d’un sauvetage”, en raison de sa taille importante.

Le pays est la quatrième économie de la zone euro, dont il représente 12 % du PIB total, contre seulement 6 % pour l’Irlande, le Portugal et la Grèce réunis. Les plans de sauvetage de ces trois pays ont coûté respectivement 85 milliards, 78 milliards et 292 milliards d’euros… ce qui laisse augurer d’un coût encore plus élevé pour Madrid.

Depuis la demande d’aide publique historique de 23,5 milliards formulée en mai par Bankia, troisième banque du pays par actifs, l’Espagne est au coeur des inquiétudes des marchés, les investisseurs craignant qu’elle ne puisse assumer seule ses obligations financières et doive demander une aide extérieure.

Ce ne sera pas le cas “entre autres parce que l’Espagne ne peut techniquement pas faire l’objet d’un sauvetage”, a affirmé Cristobal Montoro, ministre du Budget, sur la radio Onda Cero.

Soraya Saenz de Santamaria, porte-parole du gouvernement, a pour sa part réitéré son message optimiste lors d’une rencontre avec des journalistes : “L’Espagne est à la tête de l’effort de réformes dans l’ensemble de l’Union européenne et cet effort commence à être reconnu dans le monde entier.”

Trends.be, avec Belga

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