L’eau radioactive de Tokyo fait plonger la Bourse nippone

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La Bourse de Tokyo a fini mercredi en baisse de 1,65 % à cause de l’eau de Tokyo, impropre à la consommation pour les bébés à cause des fuites radioactives de la centrale de Fukushima. Le gouvernement nippon estime désormais à 217 milliards d’euros l’impact du séisme sur l’économie de l’Archipel… au bas mot.

La Bourse de Tokyo a clôturé mercredi en baisse de 1,65 %, plombée en fin de séance par l’annonce que l’eau du robinet de Tokyo était impropre à la consommation pour les bébés à cause des fuites radioactives de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.

L’indice Nikkei a perdu 158,85 points, terminant à 9.449,47 points. L’indice Topix de tous les titres du premier tableau, qui concerne un nombre plus étendu de secteurs, a perdu pour sa part 0,81 %, abandonnant 7,03 points, à 861,10 points.

Les pertes du Nikkei, modestes, se sont nettement aggravées en fin de séance, après l’annonce qu’un taux de radioactivité supérieur à la limite légale pour les bébés avait été mesuré dans l’eau du robinet de Tokyo. Cette nouvelle a renforcé les craintes des investisseurs quant aux conséquences de l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima, située à 250 km au nord-est de la mégapole tokyoïte qui compte 35 millions d’habitants.

Le séisme pourrait coûter jusqu’à 217 milliards d’euros au Japon

Le gouvernement japonais a estimé mercredi que le séisme et le tsunami du 11 mars pourraient coûter jusqu’à 25.000 milliards de yens (217,4 milliards d’euros) à la 3e puissance économique mondiale.

Ce chiffre correspond au montant évalué des dégâts sur les infrastructures, les logements et les entreprises du nord-est du Japon, dévasté par la catastrophe du 11 mars, a précisé le cabinet du Premier ministre, ajoutant que ces dommages pourraient abaisser la croissance du produit intérieur brut de 0,5 point de pourcentage.

Le coût final pourrait être plus élevé, car cette estimation ne prend pas en compte l’impact des coupures d’électricité dans la région de Tokyo, provoquées par l’arrêt de centrales nucléaires et thermiques depuis le séisme.

Le gouvernement a toutefois ajouté que les travaux de reconstruction nécessaires sur la côte Pacifique du nord-est permettraient un certain rebond de l’activité et de la consommation dans l’Archipel.

Trends.be, avec Belga

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