Impasse politique + dette publique = menace sur la relance

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Le gouvernement en affaires courantes a certes fait du bon travail à court terme, estime Ernst & Young. Mais “la hauteur de la dette publique et l’impasse politique minent la relance économique en Belgique”.

“La hauteur de la dette publique et l’impasse politique minent la relance économique en Belgique”, estime Ernst & Young dans son Eurozone Forecast, qui ramène les perspectives de croissance du PIB belge à 2,4 % pour 2011. Un recul à + 2 % est prévu pour 2012.

En raison de l’impasse politique et de sa dette publique, la Belgique reste en effet vulnérable aux nouvelles turbulences économiques qui frappent actuellement la zone euro suite à la crise de la dette grecque, considère Ernst & Young.

“Jusqu’à présent, le gouvernement en affaires courantes a fait du bon travail à court terme, consent Rudi Braes, managing partner d’Ernst & Young Belgique. Toutefois, on prend de plus en plus conscience de la nécessité d’un gouvernement à part entière capable de prendre les mesures structurelles indispensables qui permettront de réduire la dette, de faire face à la problématique du vieillissement et de mettre en place une politique économique cohérente.”

Si l’économie belge a continué sur sa lancée de 2010 durant le premier trimestre 2011, la croissance a ralenti ces deux derniers mois. Au cours des prochains mois, il faudra composer avec un recul des exportations belges, prévoit Ernst & Young.

La croissance a été stimulée par l’augmentation des exportations et la hausse de la consommation sur le marché national. Des facteurs de croissance temporaires, tels que la forte demande allemande et le mouvement de rattrapage sur le marché national, s’atténuent progressivement. Et même si l’inflation prévue pour 2011 a été revue à la baisse à 3,1 % fin mai, elle reste bien au-dessus de la moyenne de 2,7 % de la zone euro, souligne Ernst & Young.

Trends.be, avec Belga

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