“Il faut éviter que le communautaire bloque les réformes économiques”

Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB. © Belga

Avec ses promesses de réforme de l’impôt des sociétés, “le gouvernement a créé des attentes, on est obligé de trouver des solutions”, a déclaré lundi matin le patron de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) Pieter Timmermans.

Sur La Première, le patron de la FEB demande à faire passer le taux d’imposition des sociétés “en-dessous de 30%”. Les thématiques communautaires, remises en avant par le président de la N-VA Bart De Wever dans son nouveau livre, ne doivent pas bloquer les réformes économiques, a mis en garde M. Timmermans.

Alors que le premier conseil des ministres thématique était consacré ce week-end à la sécurité, le patron des patrons a dit “croire à la réforme de l’impôt des sociétés”. “C’est une nécessité, surtout si la France met en oeuvre les réformes promises par le nouveau président Emmanuel Macron”, a souligné Pieter Timmermans. “Il faut être plus ambitieux et arriver à un chiffre en-dessous de 30%.”

Cette réforme de l’impôt des sociétés doit bénéficier à toutes les entreprises, a insisté le patron de la FEB, déplorant qu'”une partie des mesures possibles pour financer la réforme (ait) été utilisée pour assainir le budget”.

Interrogé sur le retour du communautaire, après la publication d’un livre par le président de la N-VA Bart De Wever, Pieter Timmermans a reconnu n’avoir lu que des bribes de l’ouvrage. “Les entreprises ont des problèmes aujourd’hui, elles demandent des solutions aujourd’hui”, a-t-il commenté. “Il faut éviter que le communautaire bloque les réformes économiques.”

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