Horeca et pouvoirs publics: bientôt un réel partenariat?

© Image Globe

La fédération Ho.Re.Ca Bruxelles a tenu, lundi matin, à l’hôtel Plaza, un petit-déjeuner-rencontre autour de l’avenir du secteur.

Le vice-Premier ministre Didier Reynders (MR) a défendu la possibilité d’édicter une charte pour mettre en place un partenariat entre les pouvoirs publics et le secteur. Pour contrebalancer les mesures de contrôle envisagées à brefs délais, il propose d’instaurer un système simplifié de fiscalité sur base d’une taxation forfaitaire et d’abaisser les charges patronales pour diminuer le coût du travail et soutenir la création d’emplois. Ces mesures permettraient, selon lui, d’entrer ensuite dans une logique d’assainissement des pratiques.

“Si on travaille en partenariat avec une baisse des charges patronales et un système de taxation forfaitaire, on doit pouvoir tenter d’éliminer ensemble du secteur celles et ceux qui ne veulent absolument pas respecter les règles. (…) On ferait en tout cas sortir une partie de l’activité de la clandestinité et on pourrait vraiment combattre ces ‘cow-boys’ parce que cela deviendrait de la concurrence déloyale.”

Pour pallier au manque de qualification des jeunes, notamment à Bruxelles, il estime que le secteur horeca pourrait être appuyé par les pouvoirs publics en matière d’aides à la formation. Enfin, il soutient que la promotion touristique de Bruxelles doit être plus présente dans les missions à l’étranger.

Yvan Roque, président de la Fédération Ho.Re.Ca Bruxelles, est favorable à ce partenariat. “On ne participe pas à grand-chose alors qu’on est le premier secteur socio-économique de Bruxelles. Les entrepreneurs sont inquiets. Nous n’engageons plus énormément. Tout est à l’arrêt depuis plusieurs mois. Donc, on veut vraiment avoir un changement pour la prochaine législature.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content