Grèce : une “étape importante” mais la dette est toujours trop lourde

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La directrice générale du FMI Christine Lagarde a salué vendredi l’accord sur le programme d’aide avec la Grèce mais elle a répété que l’endettement du pays n’était “pas viable”, demandant un allègement “significatif” de la part des Européens.

Dans un communiqué, la dirigeante du Fonds Monétaire International se félicite de “l’étape très importante” que constitue l’accord sur un troisième plan d’aide à Athènes.

Cet accord qui apportera jusqu’à 86 milliards d’euros d’aide, dont une première tranche de 26 milliards, comprend un effort “décisif et crédible de la part des autorités grecques pour restaurer une croissance durable et robuste”, affirme la responsable.

Mais comme le FMI l’a déjà souligné à plusieurs reprises, Mme Lagarde soutient que la Grèce “seule ne peut pas restaurer la viabilité de son endettement”.

“Je demeure fermement convaincue que la dette de la Grèce est devenue insoutenable et que la Grèce ne peut, par ses seules actions, restaurer la viabilité de cet endettement”, écrit Christine Lagarde.

“Il est primordial que les partenaires européens de la Grèce prennent des engagements concrets (…) pour apporter un allègement significatif de la dette qui aille bien au-delà de ce qui a été considéré jusqu’ici”, a-t-elle ajouté.

De nombreux pays européens, Allemagne en tête, réclament la participation du FMI au plan d’aide mais se montrent extrêmement réticents à l’idée d’alléger la dette grecque, qui avoisine les 170% de sa richesse nationale.

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