Grèce : les créanciers demandent encore 150 nouvelles réformes

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Les créanciers internationaux de la Grèce vont lui demander de mener à bien encore 150 nouvelles réformes de son économie au bord de la faillite, a rapporté ce dimanche l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.

Citant une version non définitive du rapport des experts de la troïka des créanciers (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne), le Spiegel précise qu’Athènes aurait deux ans de délai supplémentaire pour mener à bien les réformes qu’on lui a imposées, mais que ce retard coûterait de 30 à 38 milliards d’euros.

La Grèce a mené à bien 60% des réformes qu’on lui avait demandées, selon le rapport cité par l’hebdomadaire. Quelque 20% sont encore en discussion au sein du gouvernement, et les autres restent à programmer.

Parmi les réformes supplémentaires figurent un assouplissement des lois sur le licenciement, un changement des règles sur le salaire minimum, et la suppression de certains privilèges professionnels, ajoute le Spiegel.

Le rapport suggère également que les créanciers de la Grèce, y compris les autres pays européens, acceptent d’abandonner une partie de leur créance, ce qui reviendrait à faire financer le sauvetage de la Grèce par les contribuables de ces pays.

Le rapport envisagerait également d’autres mesures, comme par exemple une augmentation automatique des impôts si les réformes ne sont pas appliquées dans les temps.

Trends.be, avec Belga

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