Fraude sociale : la Confédération Construction collabore avec l’Etat

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La fédération sectorielle de la construction signera un protocole de collaboration avec l’administration en vue de contribuer à la lutte contre les abus du régime du chômage temporaire pour raisons économiques.

La Confédération Construction veut lutter contre le travail au noir et la fraude sociale et apporte son concours à deux nouvelles mesures allant dans ce sens, a-t-elle annoncé vendredi. La fédération sectorielle de la construction signera ainsi un protocole de collaboration avec l’administration en vue de contribuer à la lutte contre les abus du régime du chômage temporaire pour raisons économiques.

“A l’instar des services de l’inspection sociale et des organisations représentatives des travailleurs, la Confédération Construction veut en effet que ces abus soient plus sévèrement réprimés”, explique la Confédération Construction dans un communiqué.

Selon les statistiques disponibles en la matière, 3 % à 4 % des entreprises de construction présentent un profil suspect. “Après croisement des informations issues de plusieurs banques de données, l’inspection sociale a identifié une cinquantaine d’entreprises pour lesquelles il existe de lourdes présomptions de fraude : des actions de contrôle ciblées auront donc lieu dans les prochains mois”, ajoute la fédération, qui se réjouit de ces mesures.

En matière de travail au noir, la Confédération Construction plaide pour l’instauration d’un système d’enregistrement électronique des présences des travailleurs sur les chantiers et demande une “initiative législative” dans ce sens. Le secteur de la construction représentant 30.000 entreprises et quelque 5 % du PIB belge, la lutte contre le travail au noir dans la construction peut être d’une grande utilité dans le cadre de l’exercice budgétaire des gouvernements de notre pays, soutient la Confédération Construction.

Trends.be, avec Belga

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