Di Rupo 1er : un gouvernement copie carbone ?

© Image Globe

Copie carbone ? Le gouvernement Elio Di Rupo 1er ressemble fort à celui de Leterme II… en apparence. Beaucoup de noms reviennent, mais il y a plus de changement qu’il n’y paraît.

Didier Reynders quitte le ministère des Finances pour rejoindre les Affaires étrangères. Il cède son poste au 12 rue de la Loi, fief libéral depuis plus de 10 ans, au CD&V Steven Vanackere. Le secrétariat d’Etat aux Finances était aussi échu à un MR. Le gouvernement nouveau atténue cette présence libérale en créant un poste de secrétaire d’Etat à la lutte contre la fraude sociale et fiscale, attribué au sp.a John Crombez. Le ministère du Budget quitte les mains de Melchior Wathelet (cdH) – qui devient secrétaire d’Etat à l’Environnement, à l’Energie et à la Mobilité – pour échoir au MR Olivier Chastel. Ce dernier devra gérer l’épineux dossier de la rente nucléaire. Vincent Van Quickenborne (Open VLD) lâche l’Economie pour devenir ministre des Pensions, ce qui n’est pas une promotion ( twittera-t-il encore ?). Son poste revient à Johan Vande Lanotte (sp.a).

Dans ce jeu de chaises musicales, les libéraux perdent la main sur les domaines économiques sauf pour les PME et les Classes moyennes, où Sabine Laruelle reste en poste. Evidemment, le programme est rude. D’un côté, la mise en oeuvre de la réforme de l’Etat et la loi spéciale de financement. D’un autre, l’exécution des mesures budgétaires. Il n’y aura guère de cadeaux à distribuer, car en 2015, les budgets du pays devront être à l’équilibre. Pas de quoi se réjouir pour les législatives prévues en 2014, si l’attelage des 13 ministres (et six secrétaires d’Etat) tient jusque-là.

R.v.A.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content